Baudoin de Trèves fut souvent en guerre contre la ville de Metz. Après son décès, Charles IV, devenu empereur, parvint à apaiser les tensions entre ces deux cités

C’est en la cathédrale Saint-Étienne de Metz, lors d’une messe de minuit en 1355, que Charles IV célébra les travaux relatifs à l’organisation et à la succession des empereurs du Saint-Empire romain germanique, aboutissant au traité dit de la 'Bulle d’or', ainsi nommé en raison de son sceau doré. Ce traité fut signé à Metz en janvier 1356. Cette réglementation demeura en vigueur jusqu’à la chute du Saint-Empire en 1806. À cette date, Napoléon, à la suite de la bataille d’Austerlitz, remplaça le Saint-Empire par sa propre administration : la Confédération du Rhin, ou 'Rheinbund'. Les archives municipales de Metz conservent une copie de ce fameux traité de la Bulle d’or.

Pendant ce temps, les Anglais se préparaient à une nouvelle bataille contre la France. Charles IV était préoccupé, car il craignait également une intrusion anglaise dans le nord de l'Europe. La peste noire décimait la moitié de la population, et ici et là, les rassemblements massifs étaient évités. En raison des mauvaises récoltes, le peuple de France souffrait de la famine et se révoltait : l'inflation faisait rage ! Jean le Bon, roi de France, ne s'entendait pas bien avec son fils Charles V, héritier du royaume. En revanche, ce dernier appréciait particulièrement son oncle, l'empereur Charles IV. Dans ce contexte d’inquiétude en Europe, sans le consentement de son royal père, le dauphin de France, Charles V, se rendit à Metz pour discuter de ces problèmes avec son oncle-empereur Charles IV.

Points positifs :
- Aucune polémique concernant les réserves de masques chirurgicaux.
- Pas de manifestations anti-vaccin.
- Les gilets jaunes n'étaient pas encore à la mode !
- Pas de débats non plus sur la manière dont les forces de l'ordre géraient les soulèvements populaires.
Point négatif :
Le réseau de fibre du Moyen Âge étant peu performant, les visioconférences n’étaient pas envisageables, d’où le déplacement de Charles V à Metz.
Bref, Vous l’aurez compris, je décris une situation qui date du moyen-âge. Toutes ressemblances avec nos actualités contemporaines européennes et mondiales ne seraient que fortuites.
Enfin, j’me comprends !